-
CD Pochette cartonnée
Track Listing:
1. Le blues à GG
2. La part du diable
3. Donne-moi-z'en
4. Les pros du rouleau
5 Les étoiles du match
6. Cadeau de Grec
7.Hola les lolos
8. En voiture mais pas d'char
9. Blues pour flamme
10. Jolie blonde
Le party, l'amour, l'amitié: une trinité de tous les possibles que Bernard Adamus augmente des histoires de celles et ceux qui l'entourent. Trois ans après les remords à grand déploiement de son deuxième album, No 2, il est de retour avec Sorel Soviet So What, et il est en grande forme! Pour ne pas ressasser la déprime encore une fois, il a tassé le nuage et l’abattement en faveur des bons temps qui roulent, et y signe des textes plus crus encore, vivant du paradoxe d'être davantage personnels mais moins intimes. Sorel Soviet So What (d'avance en lice pour le titre d'album de l'année), c’est une exultée et vibrante collection de country avec du mojo et de blues qui groove, qui continue de raconter les alentours tout en s'ouvrant sur le monde. Ces dix nouvelles pièces propulsent le country et le blues qui ont fait l’empreinte d’Adamus dans un éventail musical élargi et épanoui, l’augmentant de rock n’ roll déferlant, de soul sué et d’une légère brise hawaïenne. Dix morceaux qui revirent la morosité au profit de son contraire afin de miser sur la vibrance, la chaleur et la vivacité de leurs arrangements. Presque entièrement enregistré dans la vaste pièce du Breakglass Studio à Montréal (à l’exception de deux morceaux qui ont été saisis dans le mythique sous-sol d’Éric Villeneuve, fidèle réalisateur de tous ses albums), Sorel Soviet So What témoigne du travail d’Adamus entouré de musiciens chevronnés. Des gars jouant tous live, sans écouteurs, pour que l’énergie de chacun des instruments déborde dans la prise de son de l’autre. C’est un album qui vit de l’ardeur de la dynamique collective du studio. C’est Fred Fortin qui fait du rap, c’est le saxophone de Jeannot Bournival qui pète les plombs, c’est l’avérée pedal steel de Joe Grass et les chœurs de Daphné Brissette (Canailles), Anna Frances Meyer (Les Deuxluxes) et Nicole Carmen Godbout. C’est surtout Bernard Adamus qui fulgure et qui lâche sa guitare sur la moitié des pièces pour se laisser aller la voix comme un Amy Winehouse des pauvres. C’est une immense personnalité qui déborde encore plus, et c’est glorieux.